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 How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn)

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MessageSujet: How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn)   How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn) EmptySam 22 Déc - 6:50:27

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Ne t’attarde pas sur les détails au risque de rater ce qui est devant toi.

Je fais les cent-pas devant la porte d'entrée de chez Aidhàn, cherchant mes mots pour tenter de lui expliquer ce qu'il se passe dans ma tête en ce moment. Il se passe quoi en fait dans ma tête ? Pourquoi je me suis pas contenté d'être l'ami parfait pour lui ? Pourquoi fallait-il que je l'embrasse, histoire de compliquer les choses entre nous ? Depuis deux semaines, c'est le silence radio. Aidhàn ne répond plus à mes textos, ni à mes appels, il reste sourd à la détresse qui commence à me nouer le ventre. D'habitude, j'avance et je laisse de côté ce qui me fait du mal. Mais pas cette fois. Aidhàn est bien trop important pour le laisser tomber. Je dois essayer d'arranger les choses, lui dire que c'était une connerie de l'embrasser et que je le referai plus jamais. Ce serait lui mentir, mais si je dois taire ce que je ressens pour le garder près de moi, je n'ai pas vraiment le choix. Je me vois déjà dans le rôle du héros qui souffre en silence juste pour préserver les gens qu'il aime. Je m'arrête tout d'un coup, me plantant comme un i devant la porte. Ma main se lève, dans l'optique d'actionner la sonnette et ainsi, sceller mon destin. Ma tête me hurle de partir mais mon coeur tambourine contre ma poitrine, me suppliant de rentrer dans ce putain d'appartement histoire de tout dire à mon ami. Lui dire quoi, d'ailleurs ? Je sais même plus où j'en suis, son absence brutale m'a laissé comme un vide qui m'empêche de réfléchir convenablement... et puis merde...

DING

La sonnette résonne dans l'entrée, alertant Aidhàn de mon arrivée plus qu’inopportune. Je suis sur qu'il va faire semblant d'être absent et me laisser moisir comme un con sur le palier, avec mes questions en pagaille. C'est nul, parce que j'ai réellement besoin de me confier, de lui dire ce que je ressens. A l'intérieur de l'appartement, quelqu'un s'anime, j'entends des bruits de pas qui se rapprochent dangereusement de la porte. Mon coeur bat la chamade, conscient qu'il va devoir parler, même s'il s'angoisse à cette idée. Je n'ai jamais été le genre de mec à parler, je suis quelqu'un de réservé qui garde ses sentiments pour lui. Mais juste pour Aidhàn, je vais faire l'effort de m'ouvrir. Les pas cessent, à quelques centimètres de la porte. Je redoutais ça, qu'il ne me laisse pas entrer. Je tourne les talons, me préparant à sortir de cet endroit qui me donne la nausée. Alors que je m'éloigne, un bruit de loquet qui s'ouvre me fait sursauter et je me retourne, croisant le regard de celui que je considérais comme mon meilleur ami. Inévitablement, mon coeur loupe un battement. Ma voix s'élève, timide, chancelante.

Aidhàn... je suis content de te voir. Je peux entrer, qu'on discute quelques minutes ?

Si seulement il pouvait m'accorder quelques secondes, ce serait suffisant pour lui montrer à quel point je suis désolé d'avoir creusé ce fossé entre nous... parce que oui, mon baiser est la cause de cet éloignement et je le regrette encore aujourd'hui. Et pourtant. Si j'avais le choix, je recommencerai encore et encore. Ses lèvres contre les miennes, c'était magique. C'est clair que d'habitude, je préfère la compagnie des filles, surtout des blondes. Mais Aidhàn, il a ce petit côté sensible qui me donne envie de le protéger et de le serrer contre moi. C'est un mec en or qui mérite l'attention des autres et cette intention, j'ai envie de la lui offrir sur un plateau d'argent. Le voir sourire, c'est comme une victoire. Alors quand je croise son regard aujourd'hui, si froid, je me demande ce qui ne va pas. Peut-être que j'embrasse très mal, peut-être même qu'il est totalement hétéro et que mon geste était horriblement déplacé. Peut-être aussi que je suis pas son style et qu'il me préfère en tant qu'ami. Je suis prêt à tout entendre, j'ai seulement le besoin de comprendre pourquoi. Quoique ce soit, ça peut pas être si grave que cela... notre amitié ne peut pas s'arrêter à cause d'une attirance non-réciproque... elle est bien plus importante que ça.
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MessageSujet: Re: How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn)   How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn) EmptySam 22 Déc - 8:00:06

Matthew C. Jones

Three words eight letters say it and i'm yours » Aidhàn posa son verre violemment contre le grand bar de bois. Il en était à son septième verre. La tête lui tournait déjà et une chaleur douce tournoyait dans son estomac. Un sentiment d'exaltation qui le faisait planer au dessus de la fumée dense qui voletait dans la salle, tel des nuages de morts. Quelques fumeurs par ci par la, un couple et un ivrogne. Et lui qui buvait verre sur verre, avalant le liquide rappeux qui lui brûlait la gorge à chaque gorgée. Il n’appréciait même pas le goût du liquide. Il ne le sentait pas. Il avait pleuré un moment, avant d'entrer dans le bar. La révélation de sa mère quelques jours avant avait été une épreuve éprouvante pour le jeune homme. Il avait apprit des choses sur son père. Il s'était rendu compte qu'il existait, qu'il venait de quelque part. Qu'il n'était pas seul. Oh ça bien sur, il s'en doutait. Les enfants n'apparaissaient jamais dans des choux. Et puis même, il avait son chat, et quelques proches. Des amis qu'il n'avait que depuis peu de temps. Aucun liens avec son passé. Tout simplement parce qu'il n'avait pas eu tellement d'amis. Voir très peu. Voir quasiment pas. Ce n'était que depuis la fin de ses études qu'il devenait sociable. Au moins un peu, sociable. Mais pas à ce moment la, alors qu'il était penché vers le bar, les yeux dans le vague, le nez et les sourcils froncés, luttant contre le ressentiment, la douleur et un horrible sentiment de solitude. Ainsi qu'une honte affreuse. Celle de ressentir ce qu'il ressentait. Mais il ne pouvait empêcher ce sentiment de se propager, dans son crane, dans son coeur, dans son sang, dans son estomac et sa gorge. Dans tout son corps. Et il se haïssait, rien que pour ça. Relevant la tête, il commanda un nouveau verre que le barman, bien que retissent, lui servit. Il paya sa consommation. Il n'aurait bientôt plus assez d'argent dans les poches. Tant pis, il rentrerait chez lui, seul, câlinant Darcy, son chat. Il aimait à dire qu'il avait nommé son animal d'après le célèbre personnage de Jane Austen dans le roman Pride and Prejudice. Mais la vérité était tout autre. Si son chat s’appelait Darcy, c'était en hommage à Bridget Jones. Livre qui l'avait aidé plus qu'il n'aurait fallut. Il s'était promis de ne rien dire à ce sujet. De toute façon, il n'avait pas grand monde à qui le raconter. Tout en regardant le fond de son verre avec amertume, il lista les personnes proches de lui. La liste fut plus courte que le temps qu'il mit à vider à nouveau son verre, cul sac. Il grommela, ivre, et en redemanda un.

La nuit avait été plus que compliquée. Aidhàn était rentré tard, titubant et râlant contre tout, des lampadaires au volets des maisons, en passant par le nombre fous des touristes. Il s'était posé sur son lit et s'était endormi plus que rapidement. Le soleil l'avait réveillé au petit matin, lui assénant le coup fatal de la gueule de bois. Et depuis ce moment sa tête semblait être sur le point d'exploser. Il avait rapidement prit des médicaments avant de retrouver des lunettes de soleils qui avaient atténués l'intensité de la lumière de son appartement. Puis il s'était posé la, sur le canapé, à regarder le plafond sans bruit. Un silence paisible sans aucunes pensées, lui permettant de faire le vide. La douleur valait le coup. Elle lui faisait oublier Matthew et ce baisé. Non pas qu'Aidhàn n'avait pas apprécié. Il avait même un petit peu trop apprécié. Seulement voilà, alors qu'il s'était apprêté à rappeler son ami pour lui en parler et s'excuser de son comportement, sa mère lui avait lancé une bombe. Elle lui avait révélée l'identité de son père. Cet homme qui les avait abandonnés sans un mot et qui l'avait laissé grandir seul, fragile et faible dans un monde de brute. Et que cette révélation lui avait brisé littéralement le coeur. Parce que son père était aussi celui de Matthew, qu'ils étaient demi-frères, qu'ils avaient le même sang. Et alors, Aidhàn avait cessé de répondre à celui ci de peur de lui faire du mal. Parce que leur relation changerait pour de bon, parce qu'on ne peut pas aimer son frère.

On activa la sonnette, le faisant sortir de cette douce torpeur dans laquelle il s'était enfoncé plusieurs heures durant. Sans vraiment réfléchir quant à l'identité du visiteur, il retira les lunettes avant de se lever très doucement, se dirigeant vers la porte. La douleur s'était calmée et Baxter se sentait déjà mieux. Il ouvrit la porte d'un grand coup, souriant à ses visiteurs, avant de perdre son sourire d'un coup, avisant de la présence de Jones devant chez lui. Celui ci se retourna d'un coup alors qu'Aidhàn se crispait de haut en bas, serrant les mâchoires. Il avait peur de ce qui pourrait se passer. Le souvenir du goût des lèvres de l'autre homme était encore présent, souvenir que tenta d'effacer Aidhàn en détournant les yeux. Matthew lui plaisait, il lui plaisait beaucoup. Mais Matthew était son frère. « Aidhàn... je suis content de te voir. Je peux entrer, qu'on discute quelques minutes ? » Aidhàn resserra sa prise sur la porte avant de se reculer, ouvrant celle ci au visiteur importun. « Entre » Il ne put rien dire d'autre, la colère envers le destin et sa déception le paralysant. Il se sentait si con d'avoir parlé si froidement. Il voulait parler avec Matthew, tout lui dire. Mais il était conscient que ses émotions ne le laisseraient pas en paix, et que la vérité ne sortirait pas de ses lèvres avant un petit moment. Il suivit son hôte jusqu'au salon avant de se poser contre le battit de la porte, demandant d'un air qui se voulait détaché « je te sert quelque chose? » À se comporter comme ça, il allait se faire cramer bien vite. Mais au fond il s'en foutait, il se foutait de tout. La vie lui avait prit bien des choses, cette fois ci le coup serait fatal.
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MessageSujet: Re: How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn)   How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn) EmptySam 22 Déc - 9:08:42

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Ne t’attarde pas sur les détails au risque de rater ce qui est devant toi.

Le visage d'Aidhàn montre plusieurs émotions qui font de suite flancher ma volonté. Avant de venir, je m'imaginais des retrouvailles sans doute plus joyeuses, une accolade quelconque, pas un simple entre destiné aux visiteurs dérangeants. Mon regard ne se détache pas du sien, c'est comme si je suis magnétiquement attiré par lui, sans aucune chance de m'en détourner. Je passe le seuil de la porte, serrant son épaule quelques secondes avant de la relâcher. Darcy, le chat d'Aidhàn, se frotte contre mes jambes et miaule, histoire d'attirer mon attention. Je me penche et je l'attrape, le serrant contre moi. J'adore ce chat, pas seulement parce que c'est celui de mon ami, surtout parce qu'il est adorable et qu'il adore me câliner. Quand il me donne des coups de tête, je peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Ce chat, il est trop mignon. Souvent, on raconte que les animaux ressemblent à leur propriétaire. Je suis tout à fait d'accord avec ça. Je reste quelques secondes avec Darcy dans les bras, comme si ça pouvait me donner le courage d'affronter le regard désapprobateur, légèrement peiné (?) d'Aidhàn. Les yeux de mon ami brillent d'une lueur effacée, le genre de regard d'un mec qui a trop picolé la veille. Le voir comme ça, j'aime pas du tout. Ça me donne l'impression d'être inutile, d'être un très mauvais ami.

Désolé mon gros, tu pèses lourd tu sais ?

Je dépose le chat sur le canapé, avant de m'installer juste à côté de lui, tapotant mes genoux pour lui montrer qu'il peut sauter dessus pour s'y allonger. La voix d'Aidhàn fissure le silence qui s'est insidieusement installé dans la pièce. Curieusement, je suis heureux qu'il fasse le premier pas, parce que je sais pas du tout comment aborder le sujet de notre récente séparation. Il me propose quelque chose à boire, c'est rien mais entendre sa voix me fait frisonner. Pour ma défense, ça fait quand même deux semaines qu'il ne m'a pas adressé la parole. L'entendre, c'est comme voir le soleil après des jours de pluie : libérateur.

Si tu peux me servir ton excuse pour m'avoir évité pendant tout ce temps, je veux bien. Sinon un jus de fruit conviendra.

Mon ton est plus cinglant que ce que je voulais. Je n'ai pas envie de lui faire peur et de le brusquer, mais je peux pas m'empêcher de l'attaquer, comme si c'était plus simple que de discuter simplement et calmement. Je soupire derechef, conscient que ce n'est pas forcément le meilleur moyen de gagner sa confiance. Et pourtant, ces deux semaines furent un très bon avertissement dans notre relation. La brusquerie n’arrangeait rien entre nous. Mais parfois, Aidhàn se montre un peu mou, un peu trop sur la défensive, souvent en train de cacher ses émotions, ce qu'il pense réellement. Malheureusement, je suis ce genre de type qui doit avoir l'explication sous les yeux pour la comprendre. Les sous-entendus, les conversations silencieuses, c'est incompréhensif pour mon petit cerveau atrophié. Je soupire bruyamment, lançant un petit coup d'oeil à mon ami.

Désolé, je suis un peu tendu en ce moment. Ces deux dernières semaines, c'était l'enfer.

Je fuis son regard, qui me parait un peu trop détaché à mon gout. Comment Aidhàn parvient-il à garder ses émotions, comment peut-il faire comme si de rien n'était alors que moi, je suis en train de trembler comme un con sous l'effet de sa présence ? Sans doute parce que lui, il ne ressent rien pour moi. Cela explique donc sa fuite et son détachement. Qu'importe, à force de manger mes ongles, je vais me retrouver avec deux moignons en guise de mains.
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MessageSujet: Re: How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn)   How can I love when I’m afraid to fall (Aidhàn) EmptySam 22 Déc - 12:36:19

Matthew C. Jones

Three words eight letters say it and i'm yours » Ouvrir la porte avait été la pire idée qu'Aidhàn avait pu avoir depuis deux semaines. Non, la deuxième pire. La première avait été d'écouter sa mère jusqu'au bous, d'avoir voulu assouvir une curiosité malsaine dont il payait le lourd tribut désormais. Savoir d'où il venait lui avait coûté le début d'une belle histoire. Les gens du passé avaient eu raison tout compte fait. Seul l'ignorant fini heureux, alors que l'instruit voit la misère du monde et meurt seul, et impuissant. Lui était impuissant face à ces sentiments et à son histoire. Et face à cette voix dans sa tête, qui lui disait de faire entrer l'homme. Voix qu'il écouta bien malgré lui. Il frissonna en sentant la main de son ami se poser sur son épaule, et son coeur accélérer le rythme. Il ferma la porte, son regard suivant le visiteur qui attrapait le chat. Un léger sourire s'empara malgré lui de son visage alors qu'il regardait Matthew attraper l'animal pour le câliner. Le chat, d'ordinaire roublard, venait souvent voir l'homme, se frottant à lui et ronronnant. À croire qu'il l'aimait. Cet animal était une des seuls choses qui comptaient pour Baxter, qui se mettait à caresser celui ci quand quelque chose n'allait pas. Une sorte de rempart contre l'ultime solitude. De la vie dans son sommeil éveillé. Il avait été réticent à le garer pourtant. Un jour le chaton était venu gratter à la porte de la bibliothèque. Il n'était à personne, et personne n'en voulait. Alors Aidhàn l'avait ramené chez lui. Parce qu'il était trop gentil pour mettre à la porte une si petite créature. Et depuis la créature bouffait comme mille dans sa cuisine et dormait sur son lit toute la journée. Et accessoirement venait faire des câlins aux gens que Baxter ne voulait pas voir. Mais ça c'était une autre histoire.

Aidhàn regarda Matthew s'asseoir, à l'aise comme chez lui, et prendre le chat sur ses genoux. Ce traître s'installa confortablement et ronronna, alors qu'il parlait un peu trop sèchement à son ami. Il s'en voulu d'ailleurs instantanément du ton prit. Il n'arrivait pas à ne pas être agressif avec Jones, alors que celui ci n'était pas fautif. Pire encore, il ne savait pas. Il était ignorant, un de ces ignorant heureux. Et Aidhàn allait faire de lui un savant et allait briser cette petite bulle dans laquelle vivait son ami. Il se haïssait déjà pour ça. Et il jalousait Matthew qui ne souffrait pas de cette situation. Aidhàn la regarda un moment, cherchant les ressemblances. Tout petit déjà, il s'installait devant la glace, cherchant dans son reflet des réponses aux questions qui le tourmentaient. Des questions affreuses, terribles pour un petit enfant de cet âge. Pourquoi ma maman ne m'aime pas comme les autres maman. Pourquoi mon papa n'a pas voulu de moi. Pourquoi suis je seul. Des questions qui, puissantes dans leur horreur, faisait des enfants des êtres torturés, matures avant l'heure, des enfants prit dans des problèmes trop grand pour eux. Enfants qui grandissaient avec un grand vide. Et qui se posaient toutes sortes de questions. Une des questions que c'était posé Aidhàn avait été Est ce que je lui ressemble. Question futile mais si importante pour ce gamin qui n'avait pas le moindre trait de sa mère, et qui, adolescent maigrelet au physique disgracieux était devenu le vilain petit canard de son école. Ses vêtements trop grand, son regard triste et ses yeux fixés au sol ne l'avaient pas franchement aidé. Il n'y avait eu que son professeur pour le repérer. La jeune femme lui avait redonné confiance en lui, et l'avait aidé à faire du tri dans son esprit. Avec son amante, il avait apprit à s'aimer, s'affirmer, et oublier ses questions. Et puis il l'avait perdu. Et voila que maintenant il perdait la personne qui semblait avoir envie d'être avec lui, en tout cas c'est ce qu'il avait conclut après le baiser. « Si tu peux me servir ton excuse pour m'avoir évité pendant tout ce temps, je veux bien. Sinon un jus de fruit conviendra. » Aidhàn le regarda, sortant de ces rêveries sous les mots durs et cinglant du professeur. Il resta silencieux en allant dans la cuisine, servant le verre distraitement, ruminant ses idées noirs. Il revint et posa le verre devant son ami, restant debout, les bras croisés et le regard ailleurs. Ne pas le regarder, lui et ses yeux bleus, ses beaux yeux d'eau, et son regard. Il se contenta de répondre, de façon détaché avec une fausse mine ennuyé. Il arrivait de moins en moins à garder son air j'menfoutiste, et n'était plus du tout crédible dans le rôle de l'homme loin d'être touché. « Je n'ai aucune excuses à te faire. C'est toi et toi seul qui m'ai embrassé. On n'embrasse pas les gens comme ça, on ne fait pas ça, c'est tout.. » Comme si il n'avait pas apprécié. Il aurait aimé que le moment dure toute une vie. Mais il avait prit peur, et avait fuit. Il n'était pas vraiment doué en relations humaines. Il n'avait jamais réellement reçu d'affection, sauf avec son professeur. À croire qu'il ne craquait que pour les professeurs d'ailleurs. Sauf que la, ce n'était pas possible. Absolument pas, ils n'avaient pas le droit.

« Désolé, je suis un peu tendu en ce moment. Ces deux dernières semaines, c'était l'enfer. » Les paroles de Matthew eurent pour effet de faire ressentir un pincement au coeur à Aidhàn. Lui aussi vivait un véritable enfer en ce moment. Savoir était une torture. Et avoir Jones dans son salon une délicieuse et douce torture. Et lui qui soupirait, s'en voulant. Aidhàn se demandait ce qu'il pouvait bien penser de lui. Un froussard? Un lâche? Un salaud? Un peu des trois après tout. Mais plus encore, un frère. Un frère qui avait toujours rêvé d'une famille, et qui ne voulait pas de celle ci. Être le frère de l'homme que l'on veut, douleur timide mais cuisante. N'y tenant plus, il s'assit au coté de l'autre homme, les yeux dans le vague, le regard sombre. « J'ai bu toute la soirée, toute la nuit... Je n'arrête pas... Je n'arrête pas d'y penser. Tout le temps. Je pense tout le temps à cette soirée, à l'ambiance de la nuit chaude et calme, à.. tes lèvres » À ce mot Aidhàn se tut. Il prit un moment pour respirer alors que ses mains tremblaient. Dire ce qu'il avait à dire serait compliqué. Alors autant tout dire avant. « Je n'arrête pas de penser à ça. Je ne devrais pas penser à ça, je n'aurais jamais du y penser, m'en souvenir. Mais je ne peux pas faire autrement parce que... C'était bien, tout de même. Mais on ne peux pas, c'est comme ça. » Il se tut, à nouveau, incapable de rajouter d'autres phrases. Tout compte fait, l'alcool avait beau être douloureux, il lui ferait surement du bien. Il se leva d'un coup et parti se servir un verre, histoire de se changer les idées.

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