NOM: Totalement au choix PRENOM: Ulrich pour le scénario, mais on peut tout à fait en discuter! DATE DE NAISSANCE: au choix ÂGE: entre 28 et 30 ans LIEU DE NAISSANCE: au choix NATIONALITÉ: au choix EMPLOI/ETUDES: barman/serveur, éventuellement un autre boulot ou des études pas très prenantes à côté SITUATION FINANCIÈRE: a un peu de difficultés à la fin du mois... STATUT: papa célibataire GROUPE: écrire ici ORIENTATION SEXUELLE: hétérosexuel TRAIT DE PERSONALITÉ: secret, attentionné, déterminé, intelligent, patient, calme, bagarreur, têtu, joueur, réservé, rêveur, rancunier, cynique, distant, parfois méprisant, impulsif, téméraire, solitaire, jaloux, possessif, fier, indépendant. CÉLÉBRITÉ: Hayden Iamgod Christensen
Son histoire est au choix, tant que vous respectez ces quelques faits:
► il est à Cairns depuis au moins trois ans (fin 2009 au moins)
► il a toujours été du genre volage, à coucher à droite à gauche: résultat une fille qui était supposée être un coup d'un soir s'est retrouvée enceinte, et a gardé l'enfant, réussissant à convaincre Ulrich qu'ils pouvaient élever l'enfant ensemble.
► résultat, il est devenu papa en mai 2009. Seulement après quelques semaines, la mère de l'enfant est partie, décrétant que finalement elle ne voulait pas d'enfant: Ulrich s'était attaché à son gosse, et l'élève donc seul depuis: il l'adore.
► j'ai appelé sa fille Kendall dans ma fiche, mais 1) vous pouvez changer le prénom comme bon vous semble, je l'ai mis comme ça, et parce que c'est un prénom mixte (a) 2) ça peut même être un petit garçon si vous préférez, il n'y a aucun problème ^^
► Shiloh et Ulrich sont sortis ensemble 1 an et demi: ils se sont mis ensemble en janvier 2010 et ont rompu en juillet 2011. Il ne lui a parlé de sa fille qu'en novembre 2010. (plus de détails dans le lien)
ZORA SHILOH RHODES Ne jamais, jamais tomber amoureuse. C'était le meilleur conseil qu'on eut pu me donner. Et je m'y appliquais, c'est vrai. Jusqu'à Ulrich. Un type qui bossait avec moi à un moment où j'ai travaillé dans un bar pour m'habituer au monde professionnel et me faire un peu d'argent de poche par moi-même, au lieu de profiter du compte en banque de ma famille. J'étudiais le journaliste, à ce moment. C'était il y a trois ans. On est tout de suite devenus très proches... et plus que ça, même. On sortait plus ou moins ensemble, ce n'était pas très officiel, peu de personnes étaient au courant, juste Jules et quelques amis. C'était il y a 3 ans.
« Shy, ça te dit de venir à la fête d'Alexia ce soir? » « Oh j'aurais bien aimé venir mais j'ai déjà quelque chose de prévu ce soir... » Elle me sourit, d'un air complice et taquin.
« Quoi? » je n'étais pas crédible, avec mon sourire jusqu'aux oreilles, mon regard malicieux et mes joues empourprées. Elle savait que je savais qu'elle savait: je voyais Ulrich.
« Quelque chose de prévu? et cette chose ne commencerait pas par un U par hasard? » Je lui jetai un des t-shirts que j'étais en train de ranger à la figure, en riant, peut être moi-même honteuse de m'attacher à lui de la sorte. Je m'étais promis de ne jamais faire passer ma famille après mes coups de coeur, puisque ça n'avait pas marché pour mes parents. Et pourtant c'était ce que j'étais en train de faire. Mon sourire disparut à cette pensée.
« On se verra demain, c'est pas grave. Amuse-toi bien! » Elle déposa un bisou sur ma joue en sortant, elle avait compris. C'était toujours comme ça, elle comprenait tout. Les gens avaient du mal à comprendre ce lien spécial qui nous unissait. On était soeurs, mais on était comme des jumelles. On n'était rien l'une sans l'autre, on se comprenait dans un simple regard. Et c'est bien ça qui est génial.
« Wow tu... tu es magnifique » je souris en voyant son air gêné et admiratif. Il était tellement adorable... je pensais sincèrement qu'il était différent, qu'il n'était pas comme les autres. Parce qu'il m'avait l'air plus sensible, plus vrai. Parce qu'il jouait de la musique, parce qu'il chantait à m'en faire fondre le coeur, parce qu'il écrivait comme un Dieu, parce qu'il était plus sensible et en qu'il avait en même temps ce côté charmeur déconcertant et envoûtant. Bref, j'ai été conne.
« T'es pas mal non plus... » Dis-je dans un sourire amusé, déposant un baiser sur ses lèvres.
« Alors, tu m'as toujours pas dit, qu'est ce qui me vaut ce superbe dîner romantique? » Il prit ma main, il avait l'air un peu nerveux, ça me stressait. ça faisait un peu plus de 10 mois qu'on était "ensemble", et je ne m'attendais certainement pas à ce qu'il s'apprêtait à me dire...
« ça fait... wow, ça fait presque un an qu'on est ensemble. » Commença-t-il. Je lui souriais, mais mes sourcils restaient arqués, interrogateurs.
« On s'était dit qu'il ne fallait pas d'attaches, qu'on verrait où ça nous menait, qu'on n'avait pas besoin de sentiments... » Je ne voyais pas où il voulait en venir. Il essayait de me larguer en douceur ou de me faire une déclaration d'amour? dans les deux cas, ça ne m'allait pas. Il m'avait fait m'asseoir, comme si j'allais avoir un choc. J'avais peur.
« Alors jusque là je m'étais dit que ce n'était pas très grave que tu ne saches pas tout sur moi, puisque c'était "juste pour le fun". Mais je m'attache à toi, Shiloh. Si ça fait un an qu'on est ensemble "juste pour le fun", c'est pas par hasard: on s'entend vraiment bien, personnellement j'adore passer du temps avec toi, tu n'es pas "juste pour le fun"... » Il était adorable. Pour moi non plus, il n'était pas qu'une passade. C'est vrai, malgré toute ma volonté, je sentais bien que je m'attachais trop à lui. Je crois même que je l'aimais. Mais je ne l'avouerais pas. C'était une mauvaise idée, une mauvaise chose.
« Alors je te dois la vérité. Il y a quelque chose que... que je t'ai caché depuis le début. J'aurais pas dû. Quand j'ai repoussé nos rendez-vous à la dernière minute, quand je refusais que tu viennes chez moi... c'était pour une bonne raison. » Mon regard se ternit, mon sourire disparut. Ce que je pensais à ce moment? Qu'il allait me dire qu'il était marié. On s'était dit qu'on n'aurait jamais rien de sérieux, mais ça le devenait, malgré nous, et on le savait tous les deux. De plus en plus de gens étaient au courant pour nous, on ne prenait même plus la peine de nous cacher. On se jurait fidélité, on se disait même qu'on s'aimait, quand on était d'humeur audacieuse. Alors j'avais mal en anticipation de ce qu'il allait me dire. Mais ce fut une toute autre vérité qui arriva à mes oreilles.
« J'ai un enfant... » Vlan. Pardon? Je clignai plusieurs fois des yeux, ma bouche s'entrouvrit.
« Quoi? je... qui? Enfin il... elle? t'es marié? » « Non, non, je ne suis pas marié, qu'est-ce que tu vas chercher... » me demanda-t-il dans un sourire, d'un ton rassurant. Et puis il se rendit compte qu'il aurait été logique qu'il le soit. Il m'expliqua donc.
« Elle s'appelle Kendall. Elle a 1 an et demi. Sa mère était un... enfin un coup d'un soir. Mais elle est tombée enceinte; elle m'a convaincu de rester à ses côtés pour m'occuper de l'enfant, mais quelques semaines après sa naissance, sa mère est partie, laissant juste un mot en me demandant de l'oublier. Depuis je m'occupe seul d'elle... » Je n'en croyais pas mes oreilles, mes yeux fixaient le sol, plissés, je grimaçais presque, ayant l'impression de rencontrer un étranger. Je m'étais attachée à un étranger... je ne savais rien de lui, finalement, si j'ignorais la partie la plus importante de sa vie.
« Oh putain. » « Je suis désolé, je voulais te le dire, je te jure, Shiloh... c'est juste que... j'attendais... je veux dire... je voulais pas présenter ma fille à n'importe qui, laisser la première femme rencontrée s'attacher à elle. Mais toi je te fais confiance, et maintenant j'en suis certain, je t'aime. Et je veux que tu la connaisses, que tu aies une place dans sa vie, en vue de celle que tu as dans la mienne. » J'hallucinais. Je comprenais sa volonté de protéger son enfant, il devait être un bon père mais... mais bordel, il était père.
« Attends, tu me demandes d'être une mère pour ta môme, là, c'est ça, concrètement? » Il sembla surpris de ma question, de ma froideur peut-être. Il attendit quelques instants avant de reprendre.
« Non c'est pas ce que je te demande; je veux juste que tu me connaisses, vraiment, je veux dire. Je pouvais pas te cacher quelque chose de si important plus longtemps. Et pourtant j'ai vraiment envie de rester avec toi, alors je pense qu'il serait logique que tu la vois. » J'étais vraiment, vraiment dubitative. Il le voyait.
« S'il te plait, Shy... » « Désolée, je peux pas. » Je me levai alors, il rattrapa ma main. Il semblait perdu. Il avait certainement pensé que j'aurais accepté sans problème, que j'aurais trouvé ça normal et que tout serait rentré dans l'ordre. Mais il m'avait caché quelque chose de bien trop important. Il m'avait menti, et si je comprenais ses motivations -lui aussi ne cherchait qu'à se protéger, qu'à la protéger-, je ne pouvais pas m'engager dans sa vie à ce point. Il voulait "juste" qu'on se rencontre, sa fille et moi. Mais je savais bien où ça nous mènerait, un jour, sans comprendre, elle m’appellerait maman, et je serais bloquée dans une relation, dépendante d'un homme. Chose que je refusais catégoriquement, si amoureuse sois-je de Ulrich.
« Shiloh s'il te plait... elle a un an et demi, elle se souviendra plus de toi dès que tu seras partie... je veux juste qu'on reste ensemble, qu'il n'y ait plus de mensonges entre nous. »J'ai fini par accepter. Plus ou moins. Après avoir refusé de lui parler pendant une semaine, on a parlé plus calmement, et j'ai fini par voir son bout de chou. Elle était adorable, cette gamine. Mais plus les jours passaient, plus je m'attachais à elle. Et ça, ce n'était pas bon. Quand je me suis rendue compte que je l'appréciais trop, que j'étais trop amoureuse de son père, je me suis refermée automatiquement, me décidant à conserver ma capacité à être heureuse. Alors que je tenais Kendall dans les bras, cette image me revint, de ma mère assise sur son lit, l'air agar, le teint maladif, les traits creusés, ses yeux vaseux absents de sa mine blafarde. Jamais je ne finirais comme ça. Je tendis Kendall à Ulrich. C'était sa fille, pas la mienne. C'était sa vie, et je ne devais pas en faire partie.
« Je peux pas. M'appelle pas, Ulrich. C'est fini. » Il semblait perdu, ne comprit pas. Il aurait voulu me rattraper, je le voyais bien, mais heureusement le fait de tenir sa fille l'en empêchait. Résultat, on était restés un an et demi ensemble. C'était au moins 1 an et 4 mois de trop...